Les journées de travail se suivent et se ressemblent, aussi le weekend arrive à point nommé pour parcourir un peu les alentours. L’Université Sun Yat-Sen est située à quelques minutes à pied de notre quartier, nous ne résistons pas à l’idée d’aller visiter le campus ouvert au public !
Sun Yat-Sen University
La Sun Yat-Sen University a été baptisée ainsi en 1924 d’après son créateur, le docteur Sun Yat-Sen, célèbre pour avoir fondé la République de Chine, dont il a été le premier Président.
Vous l’aurez compris, cet homme est un personnage emblématique de la Chine, encore plus à Guangzhou étant donné qu’il est originaire du Guangdong.
L’Université quant à elle est divisée en 4 campus (Sud, Nord, Est et Zhuhai), dont les trois premiers sont situés à Guangzhou, le dernier étant situé à Zhuhai comme son nom l’indique.
Elle est classée au 5ème rang des meilleures universités chinoises, et 22ème en Asie. Comme toute grande université qui se respecte, elle comporte divers départements, du commerce aux sciences humaines, en passant par les sciences ou le droit…
Le campus est donc immense et s’étend sur des kilomètres carrés… Nous entrons par la Porte Nord, et là ça en jette…
Les jeunes chinois étudiant ici sont moins surpris de nous voir étant donné qu’ils côtoient quotidiennement des étrangers, ce qui n’est pas pour nous déplaire ! On remarque qu’il ne s’agit pas seulement d’un campus mais d’un véritable lieu de vie, où même les personnes extérieures à l’Université viennent s’y reposer.
Si j’osais faire une analogie, je dirais qu’il y a une ressemblance avec l’Université américaine Harvard, elle aussi ouverte au public, notamment dans la disposition et l’architecture des bâtiments.
Nous nous permettons d’entrer dans l’un de ces bâtiments, et constatons que l’on peut assister librement aux enseignements. Malgré l’heure tardive (environ 21h), les cours ont toujours lieu et les salles sont bien remplies. Une chose est sûre, on ne chôme pas ici !
Ce campus restera un endroit privilégié pour venir se balader certains weekend, et pourquoi pas défier les chinois au badminton…
Kung-fu Fast-food
Nous n’avions pas encore évoqué la riche culture gastronomique cantonaise, et ce n’est pas encore aujourd’hui que ça va arriver puisque l’on va plutôt parler de restauration rapide, pour ne pas dire malbouffe.
Ce n’est un secret pour personne, le monstre McDonald’s est présent à travers la planète, tout comme son concurrent KFC. Nous n’allons pas faire ici l’apologie de ces deux chaînes, bien qu’elles nous aient bien dépanné par moment, mais plutôt vous présenter ce qui se présente comme un concurrent direct, ici en Chine.
Celui-ci est nommé sobrement Kung-Fu, et qui de mieux pour le représenter que son icône nationale ? J’ai nommé Bruce Lee.
Bon, ce n’est pas de la haute gastronomie, mais ça remplit parfaitement son office : satisfaire les gens pressés. Au menu, on retrouve les traditionnels bols de riz accompagnés de viande (poulet, bœuf, porc…) ainsi qu’un assortiment de légumes.
Bizarrement, c’est la salade qui s’en sortira le mieux, légèrement assaisonnée et salée. Une adresse à retenir pour manger rapidement en semaine !
Le Heihei, ou les soirées à la chinoise
Constatant nos efforts et notre bon travail (hum hum…), nos deux patrons ont eu l’idée de nous récompenser en nous emmenant dans une boîte de nuit célèbre de Canton : le Heihei.
Tenue correcte exigée, ici ce sont les chinois aisés qui se déplacent pour faire la fête. L’entrée est gratuite mais les consommations aussi chères qu’en France…
Malgré la foule, nous parvenons à obtenir une table bien située près des canapés, une aubaine quand on sait que les tables sont minuscules et que les gens restent debout tout autour. C’est malgré tout un bon moyen pour discuter avec les personnes d’une autre table et se faire offrir un verre, un esprit communautaire et sociable que nous leur connaissons bien.
Une autre différence avec la France est que la piste de danse est ridiculement petite, les chinois préférant s’adonner à des jeux tels que le jeu des dés (on avait compris shaizi mais pas certain de l’orthographe…).
Le principe s’apparente à celui du poker menteur : 5 dés chacun sous un verre, le but étant de surenchérir sur les pronostics de son voisin vis a vis du nombre de dés d’une certaine valeur.
Car oui les chinois sont très joueurs, et adorent parier de l’argent ! Sans compter qu’ils tiennent plutôt bien la distance côté alcool…
Le campus a l’air sympa ! Par contre l’entrée du bâtiment donne moins envie…
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